Valoriser sa production en circuits courts

Aujourd’hui, en France, 1 producteur sur 4 commercialise sa production en circuit court⁽¹⁾. L’augmentation du nombre d’agriculteurs vendant tout ou partie de leur production en circuits courts est une tendance qui démontre le besoin des exploitants agricoles de s’adapter aux évolutions externes (augmentation des coûts de production, aléas climatiques de plus en plus forts et fréquents, nouvelles attentes sociétales en terme de traçabilité alimentaire…), dans une logique économique et pour capter plus de marge, mais également pour valoriser localement leur production et être plus proches des clients.

De nombreux producteurs ont mis en place un système de commandes durant les périodes de confinements, afin de maintenir la commercialisation de leurs produits directement auprès des consommateurs. Plus qu’un effet de mode, l’essor du circuit court s’impose comme une tendance de fond qui témoigne de la volonté des Français d’adopter un comportement de consommation plus responsable et solidaire des agriculteurs.

Pour les producteurs, il existe néanmoins une certaine complexité à vendre en circuit court. Bien plus qu’un modèle agricole, le circuit court nécessite une organisation sur laquelle la majorité des producteurs sont aujourd’hui peu accompagnés. Vente, communication, prise de commandes, organisation logistique… de nombreux autres aspects entrent en jeu.

L’agriculture, une source d’énergies

Si l’agriculture produit essentiellement de l’alimentation humaine ou animale, elle peut également produire de l’énergie. En installant des panneaux photovoltaïques ou une unité de méthanisation sur votre exploitation agricole, celle-ci devient une source d’énergie, pour de l’autoconsommation ou comme revenu complémentaire. Ainsi, l’agriculture répond à l’ambition de la France d’augmenter son autonomie énergétique grâce à des énergies renouvelables.

Selon les ressources de votre exploitation, trouvez la diversification énergétique la plus pertinente. Peu exigeants en main d’œuvre, des panneaux photovoltaïques valoriseront sur le long terme les toitures de vos bâtiments. Si elle demande plus de temps de travail, la méthanisation valorise une large gamme d’intrants, depuis les effluents d’élevages jusqu’aux coproduits agroalimentaires, en passant par les intercultures, pour produire de l’électricité ou du biogaz, mais aussi du digestat, pour un apport d’azote directement valorisable par les cultures.