Pourquoi choisir un poêle à granulés ?
Le chauffage au poêle à granulés de bois (ou pellets) a du succès et cela se comprend. Écologique, économique et puissant, il a de nombreux atouts.
Économique : bien que le prix du granulé ait augmenté, il reste l’un des combustibles les plus compétitifs par rapport à l’électricité, le gaz ou le fioul.
Autonomie : elle dépend de votre consommation et des températures extérieures. Le poêle à granulés peut fonctionner de nombreuses heures, voire plusieurs jours avec un sac de pellets.
Performance thermique : le rendement en PCI (pouvoir calorifique inférieur qui indique la quantité de chaleur pouvant être produite avec une certaine quantité de combustible) atteint en moyenne 90 %, et parfois jusqu’à 95 % pour les modèles les plus performants.
Écologique : les granulés sont produits à partir de sciure de bois, un combustible naturel et renouvelable. Le poêle à granulés émet peu de gaz à effet de serre.
Facile d’utilisation : les options proposées (auto-nettoyage, télécommande, réglages, etc.) offrent un confort de manipulation.
À savoir
Vous effectuez des travaux de rénovation énergétique chez vous ? Pensez à en informer votre assureur. Il doit être tenu au courant de tout changement majeur pour s'assurer que votre couverture est toujours adaptée. N’hésitez pas à demander un devis d'assurance habitation avant même de vous lancer dans les travaux.
Comment choisir son poêle à granulés ?
Les critères de choix d’un poêle à granulés sont multiples. Vous devrez tenir compte des caractéristiques du logement à chauffer, mais aussi du modèle de l’appareil, et notamment son prix.
Son installation dans le logement
Pour un bon confort thermique, il est important de choisir un poêle à granulés adapté à vos besoins, et prendre en compte la taille de votre logement ou la configuration de la zone d’installation par exemple.
La surface de chauffe correspond à la taille de la pièce où se trouve le poêle. Un modèle surdimensionné risque d’entraîner des dépenses inutiles en consommation. Lorsqu’il fonctionne au ralenti, le poêle s’encrasse plus vite et exige plus d’entretien. À l’opposé, un poêle aux performances insuffisantes ne pourra pas chauffer confortablement le logement.
À savoir
L’installation par soi-même d’un poêle à granulés ne garantit pas la prise en charge des frais par votre assurance habitation en cas de sinistre. Il vaut mieux faire appel à un professionnel. L’installateur se chargera de réaliser l’installation selon les normes en vigueur. Ceci afin de garantir le bon fonctionnement de votre matériel et préserver votre sécurité lors de la pose des raccordements et des conduits d’évacuation des fumées. Un défaut d’installation peut entraîner des risques lors de l’utilisation du poêle à granulés.
Sa capacité
Le niveau d’autonomie du poêle dépend surtout de la capacité de son réservoir. La majorité des poêles à granulés sont programmables et possèdent un système d’alimentation automatique. Les appareils disposent ainsi d’une longue autonomie de chauffage pouvant aller jusqu’à 72 heures. Grâce à un faible taux d’humidité, la combustion des granulés de bois est optimale.
Sa puissance
Comment choisir la puissance d’un poêle à granulés ? Pour un logement ancien rénové et bien isolé, ou une maison à basse consommation de type RT 2005, il faut envisager une puissance thermique de 100 W par m², ce qui correspond à un poêle de 10 kW pour une superficie de 100 m². Pour une maison RT 2012, parfaitement isolée et économe en énergie, on choisira un appareil de 6 kW pour 100 m², soit l’équivalent de 60 W par m². Si vous habitez un logement ancien et non isolé, il est recommandé d’effectuer un bilan thermique afin de déterminer vos besoins au plus juste.
Ses options
Outre les caractéristiques essentielles, certaines options intéressantes et économiques peuvent vous aider à déterminer quel poêle à granulés choisir :
Le déclenchement à distance : il permet de démarrer le poêle et de régler la température grâce à un téléphone portable ou une tablette. Cette fonction existe seulement sur quelques modèles.
La programmation journalière ou hebdomadaire : le poêle se déclenche et s’éteint à des heures précises de la journée, ce qui réduit la consommation de granulés.
Le mode économique et le mode absence : le poêle fonctionne de manière réduite, mais continue pour maintenir une température minimale dans le logement.
Alerte en cas de rupture de granulés : vous êtes prévenu si le réservoir est presque vide.
Modèle plus silencieux en fonction du ventilateur, du motoréducteur et du creuset.
Auto-nettoyage de la vitre et du creuset.
Son esthétique
Placé généralement au centre de votre pièce principale, un poêle doit s’intégrer si possible de manière harmonieuse à votre intérieur. Comment bien choisir votre poêle à granulés selon son design ? Vous trouverez sur le marché toute une gamme de formes et de matériaux très variés : rond, ovale ou concave, parement en pierre, en fonte ou en céramique, avec vitre incurvée, traversante ou panoramique, etc.
Son prix
Le prix d’un poêle à granulés varie selon le design, la puissance (plus le poêle à pellets choisi est puissant, plus son prix est élevé), la technologie (un poêle hybride est plus cher qu’un poêle à ventouse), les options proposées et la marque du fabricant. Les tarifs peuvent ainsi évoluer entre 1 500 et 7 000 euros.
En plus du prix de l’appareil, il faut prévoir des frais de pose. Pour installer votre poêle à granulés, vous devez faire appel à un professionnel certifié RGE Qualibois (Reconnu Garant de l’Environnement). Le prix de l’installation varie en fonction de l’existence d’un conduit de cheminée dans votre habitation :
Comptez entre 250 et 500 euros s’il est possible d’utiliser le tubage existant ;
Comptez entre 500 et 3 000 euros s’il est nécessaire d’installer un tubage.
N’hésitez pas à demander plusieurs devis afin de connaitre plus précisément le montant total des travaux.
Son entretien
Le poêle à granulés doit être nettoyé quotidiennement, dans le but d’éliminer les résidus de combustion qui vont noircir la vitre, obstruer le creuset et encrasser le système. Les modèles intégrant une fonction de nettoyage automatique offrent l’avantage d’espacer les entretiens.
Moins régulièrement, réalisez un dépoussiérage plus complet du système, et surtout, procédez au ramonage annuel pour assurer le bon fonctionnement de votre équipement.
Les différents types de poêle à granulés
Les poêles à granulés représentent des alternatives intéressantes aux appareils de chauffage classiques. Ils permettent de réduire votre facture énergétique. Ils diffèrent toutefois au niveau de leurs caractéristiques.
Le poêle à granulés canalisable
Il utilise des gaines et des ventilateurs pour distribuer la chaleur dans les pièces adjacentes. Il peut assurer le chauffage d’une surface allant jusqu’à 120 m².
Le poêle à granulés étanche
Adapté aux pièces d’une superficie de 100 m², il dispose d’un système d’évacuation et peut être utilisé dans la plupart des logements.
Le poêle à granulés hydraulique
Il peut chauffer un logement d’une superficie de 200 m² et peut s’intégrer dans un système de chauffage central. Il utilise un système de chauffage au sol ou un dispositif de chauffage à l’eau chaude.
Le poêle à convection naturelle
Il utilise les sorties d’air pour diffuser la chaleur. Ce système silencieux est parfait pour un logement mesurant jusqu’à 100 m².
Le poêle à convection forcée
Ce modèle comporte un ventilateur, ce qui lui permet d’assurer la diffusion homogène de la chaleur dans une pièce de 100 m². Il est raccordé à un conduit de cheminée.
À savoir
Pour bénéficier d’un bon rendement de votre appareil, privilégiez les pellets à faible teneur en eau. Un pourcentage de moins de 10 % garantit une bonne combustion, réduit la formation de cendres et assure un allumage rapide.
Quelles sont les aides possibles pour l’installation d’un poêle à granulés ?
Vous souhaitez installer un système de chauffage performant ? Dans le cadre du financement des travaux de rénovation énergétique, vous pouvez bénéficier d’aides financières et crédit d’impôt :
Certificats d’économie d’énergie (CEE) ;
Éco-prêt à taux zéro (PTZ) ;
TVA à taux réduit de 5,5 % ;
MaprimeRénov’ ;
Dispositif Coup de pouce économies d’énergie ;
Chèque énergie.
FAQ - Vos questions sur le poêle à granulés
Quelle est la durée de vie d’un poêle à granulés ?
Elle dépend de la qualité du modèle choisi, de son utilisation et de l’entretien accordé. En moyenne, elle est estimée entre 15 à 20 ans.
Quelle est la différence entre un poêle à bois et à granulés ?
Le poêle à granulés bénéficie d’un rendement plus élevé (90 à 95 %) que celui du poêle à bois (entre 70 et 85 %). Il fonctionne grâce à de nombreux réglages et options, et son nettoyage est simple. Il est par contre plus bruyant et nécessite de l’électricité pour fonctionner.
Est-il obligatoire de ramoner les poêles à granulés ?
Le ramonage est obligatoire et doit être réalisé par un professionnel certifié deux fois par an selon le Code général des collectivités territoriales (art. L. 2213-26). Une fois en dehors de la période de chauffe, de préférence avant et une deuxième fois pendant.
Le technicien vous délivrera une attestation mentionnant les éventuelles anomalies constatées. En cas de sinistre, ce document confirmera que vous avez effectivement respecté les obligations d’entretien annuel de votre poêle à granulés. Conservez-le précieusement !
Le coût du ramonage varie selon certains paramètres : encrassement et taille du conduit, localisation du logement, frais d’intervention du technicien effectuant l’entretien, etc. En demandant plusieurs devis, vous pourrez avoir une estimation des tarifs pratiqués.
Faut-il déclarer son poêle à granulés à l’assurance ?
L’accumulation de cendres et de résidus peut empêcher le bon fonctionnement du poêle et déclencher un incendie ou une intoxication au monoxyde de carbone. L’utilisation d’un people à bois dans un logement constitue un risque que votre assureur doit prendre en compte en cas de sinistre.
Quelles assurances peuvent vous couvrir en cas de sinistre avec un poêle à granulés ?
En cas d’incendie domestique, l’assurance multirisque habitation (MRH) couvre les dégâts découlant du sinistre. Ces offres garantissent la couverture des dommages de vos biens personnels. Elles comprennent également l’assurance responsabilité civile et une assurance incendie, qui est obligatoire si vous résidez en copropriété (Loi Alur).
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