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Immersive - Défaillances d’entreprises : quels impacts pour votre activité ?

Défaillances d’entreprises : quels impacts pour votre activité ?

Contenu publié le 02/04/2025 - Partager l'article
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Jamais les défaillances d’entreprises n’ont été aussi nombreuses. Avec plus de 67 000 entreprises en situation de défaut de paiement enregistrées, 2024 aura été une année noire pour le tissu économique français(1). Aucun secteur d'activité ne semble épargné. Des défaillances en cascade qui, par effet domino, augmentent le risque d’impayés. Dirigeant, dans ce contexte, protéger votre poste clients apparaît plus que jamais comme une priorité.

Défaillances d’entreprises : un niveau record historique


Le nombre d'entreprises en situation de défaillance a explosé en 2024 : 67 830 procédures de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire ont été ouvertes, selon une analyse des jugements des tribunaux de commerce publiée par le cabinet Altares(1). Soit un bond de +17% par rapport à 2023.


Des chiffres qui confirment les tendances observées depuis l'été 2024, avec des cumuls de défaillances sur 12 mois qui dépassent les niveaux observés après la crise financière de 2009 et la crise des dettes souveraines de 2010-2012.


En cause, des PGE encore nombreux à rembourser


Cette vague de défaillances s'inscrit dans un contexte de rattrapage du nombre de procédures collectives, après leur gel pendant la crise sanitaire de la Covid-19. Des moratoires, notamment des mécanismes de reports de charges et des PGE (Prêts Garantis par l’État), avaient en effet été mis en place pour permettre aux entreprises en difficulté d'étaler leurs dettes sur plusieurs années.


Mais depuis fin 2023, les assignations devant les tribunaux ont repris et les entreprises jusqu’alors maintenues "artificiellement" à flots sont aujourd’hui sommées de rembourser leurs dettes.


Selon Bpifrance, l'encours des PGE souscrits atteignait encore 38,4 milliards d'euros fin 2024, sur un montant distribué de 145 milliards(2).


Un risque de défaillance aggravé par un contexte économique sous tension


À cette reprise des recouvrements s'ajoute la conjoncture actuelle, particulièrement défavorable aux entreprises les plus fragiles financièrement. Tensions géopolitiques multiples, flambée des prix (énergie, matériaux, coûts de transport, etc.)… Un contexte économique incertain, qui fragilise encore davantage les entreprises.



Entreprises défaillantes : de possibles réactions en chaîne


Dans ce contexte, les TPE demeurent particulièrement exposés et fragiles. La grande majorité des défaillances observées (92%) concernent les entreprises de moins de 10 salariés(1). Toutefois, même les PME et ETI sont à la peine : les entreprises de plus de 10 salariés enregistrent une hausse de +60% des procédures sur 2024, par rapport à la moyenne pré-crise (2017 à 2019)(3).


Cette envolée du nombre d'entreprises en défaut de paiement frappe la quasi-totalité des secteurs d'activité. 2024 a été une année particulièrement noire dans les services aux entreprises (sécurité, nettoyage…) : +35% de défaillances par rapport à 2023 et +125% par rapport à 2019(1). La situation s’est également fortement dégradée dans les secteurs de l’industrie manufacturière – équipementiers automobiles, textile – (+75 %), du commerce de gros (+76 %) et du transport routier de marchandises (+59 %)(1).


Un risque élevé d’effet domino


Au-delà des procédures ouvertes en 2024, c’est un transfert du risque vers les partenaires commerciaux (clients, fournisseurs) qui est à craindre. La défaillance d’une entreprise peut entraîner une perte de chiffre d’affaires conséquente pour ses fournisseurs. Et inversement, les arrêts de production, les livraisons retardées ou non honorées par un fournisseur en faillite peuvent mettre à mal l’activité de ses clients.


D’autant que la faible croissance escomptée par le gouvernement pour 2025 (0,9%) semblerait difficile à atteindre d’après l’Insee. Selon plusieurs analystes, nous devrions rester sur un niveau élevé de défaillances en 2025, un risque commercial avec lequel il va falloir composer.



Le crédit inter-entreprises (CIE), maillon essentiel des relations économiques


Le crédit inter-entreprises (CIE) correspond aux délais de paiement que les entreprises s’accordent entre elles dans le cadre de leurs échanges commerciaux. Ces délais apparaissent dans leurs comptes sous forme de créances clients (l’entreprise accorde un délai de paiement à son client) et de dettes fournisseurs (l’entreprise se voit accorder un délai de paiement par son fournisseur). En d’autres termes, les fournisseurs font crédit à leurs clients jusqu’à la date du règlement. Dans ce cadre, une même entreprise peut être à la fois prêteuse (en tant que fournisseur) et emprunteuse (en tant que client).


Première source de financement des entreprises, le crédit inter-entreprises constitue un moteur indispensable pour accompagner l’activité des entreprises : il représente près de 30% de l’endettement brut total des entreprises, dont le montant représente près de sept fois celui du crédit bancaire(4).


Maillon essentiel dans la chaîne économique, le CIE peut aussi devenir un facteur de fragilité. Il expose les entreprises à un double risque : celui de ne pas être réglées par leurs clients et celui de ne pas pouvoir payer leurs fournisseurs. Ce risque, qui se matérialise notamment lorsque l’activité ralentit, est aujourd’hui accentué. La vague de défaillances d’entreprises et le manque de visibilité de l'après, sans perspective de rentrées financières sécurisées, ne sont pas sans conséquences.

À savoir

700 milliards d'euros : c'est le montant global du crédit inter-entreprises (CIE) en France, accordé principalement sous la forme de délais de paiement entre clients et fournisseurs(5).

Des impayés préjudiciables, notamment pour les TPE/PME


Incidents de paiement, factures non-réglées… Dans un climat peu propice aux affaires, les impayés subis par les entreprises se multiplient : en 2024, ils se sont élevés à plus de 30 milliards d’euros(1).


Par ailleurs, moins d’une entreprise sur deux (48,7%) honore ses créances à échéance(1). Sous l’effet d’une situation économique morose, les retards de paiement se sont eux aussi allongés, pour atteindre 14 jours de retard fin 2024 (soit + 1,5 jour par rapport à 2023)(1).


Or, les retards de paiement de plus de 30 jours augmenteraient à eux seuls la probabilité de défaillance d’une entreprise de 25% à 40%(6).



La gestion des impayés, un défi constant pour votre entreprise

Dirigeant, lorsque vous vendez des biens ou des services à crédit, vous accordez des délais de paiement à vos clients basés sur la confiance. Ce faisant, vous financez leur besoin en trésorerie, tout comme une banque, mais sans aucune garantie de paiement.


Vous avez accordé un délai de paiement à l’un de vos clients, lui avez livré vos produits, mais ce dernier ne règle pas, malgré plusieurs relances ? Vous apprenez que ce dernier a fait faillite et comprenez que vous ne serez jamais réglé ? Dans un contexte de risque de faillites en cascade, la prévention des impayés devient un défi constant.


Le poste clients, un actif à protéger

Si votre entreprise rencontre des difficultés de trésorerie en raison d’impayés ou de la défaillance d’un client, elle peut être fragilisée et menacer à son tour de déposer le bilan.


Dans ce contexte, le compte clients, qui représente jusqu’à 60% du bilan des entreprises selon les secteurs, est plus que jamais un actif à protéger. Quels que soient les délais de paiement négociés avec vos clients, vous pouvez vous prémunir du risque d’impayé en gérant de manière avisée et anticipée votre poste clients.


Pour garantir cet actif et vous prémunir des risques d’impayés, des solutions existent, telles que l’assurance-crédit.



L’assurance-crédit, une protection indispensable contre le risque d’impayés


En tant que dirigeant, vous vous attachez à éviter tout retard de paiement et risque d’impayé qui viendrait dégrader la gestion de votre besoin en fonds de roulement ou mettrait en péril votre propre solvabilité financière.


Souscrire un contrat d’assurance-crédit Groupama peut être la solution pour protéger votre poste clients contre les risques d'impayés. Dans un contexte économique incertain, nous connaissons vos enjeux et sommes à vos côtés pour sécuriser le développement de vos activités.


Filiale de Groupama spécialisée depuis plus de 45 ans en assurance-crédit et garanties financières, Groupama Assurance-crédit & Caution vous accompagne pour anticiper le risque de défaillance, quelle que soit la taille de votre entreprise et votre secteur d’activité. Notre contrat d’assurance-crédit vous permet de préserver vos marges, de réduire votre besoin en trésorerie, de préserver votre actif clients, tout en rassurant vos partenaires financiers.

Assuré Groupama

De l’aide à la section de votre clientèle, au recouvrement et à l’indemnisation de vos créances impayées, en passant par la surveillance continue de vos clients, le contrat d’assurance-crédit Entreprise Groupama est une solution particulièrement efficace pour vous prémunir du risque de défaillance. Pour en savoir plus, contactez votre conseiller Groupama.

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Pour les conditions et les limites des garanties mentionnées, se reporter aux contrats d’assurance ou se renseigner auprès de votre conseiller Groupama.

(1) Étude de défaillances et sauvegardes des entreprises en France – T4 et bilan 2024, Altares (société dans le décompte et l'analyse des défaillances d'entreprises) : https://www.altares.com/2025/01/21/un-record-de-defaillances-dentreprises-en-2024-decouvrez-notre-etude/
(2) Source : Bpifrance à l’AFP, le 30/12/2024.
(3) Source : https://www.vie-publique.fr/en-bref/297391-faillites-dentreprises-pourquoi-une-forte-hausse-en-2024#:~:text=En%202024%2C%20les%20petites%20entreprises,crise%20(2017%20%C3%A0%202019)
(4) Source : Banque de France, 2022 : https://www.banque-france.fr/fr/publications-et-statistiques/publications/chocs-dactivite-leffet-amplificateur-du-credit-interentreprises
(5) Source : https://www.economie.gouv.fr/mediateur-des-entreprises/lamelioration-des-delais-de-paiement
(6) Source : Banque de France : https://publications.banque-france.fr/les-retards-de-paiement-des-clients-impactent-ils-la-probabilite-de-defaillance-des-entreprises
(7) En cas de souscription entre le 01/01/2025 et le 31/08/2025 inclus d’un contrat Energie prévoyance ou Capital santé, 200 euros offerts sur votre cotisation de la première année d’assurance. Offre non cumulable avec d’autres avantages existants. Disponibilité et modalités de l'offre variable selon les caisses régionales participantes. Pour plus d’informations, se rapprocher de son conseiller.
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