Qu’est-ce qu’une facette dentaire ?

Avant de nous intéresser au prix de la facette dentaire et à son éventuel remboursement par l’Assurance maladie et la mutuelle santé, prenons le temps d’expliquer le principe de ce traitement.

Une facette dentaire est une coquille très fine, de moins d’un millimètre d’épaisseur, qui se colle sur la face externe de la dent afin d’en améliorer l’apparence. Ce dispositif est utile pour corriger les défauts de forme ou de teinte de la denture : dents jaunâtres, de tailles inégales, fêlées, etc. Les facettes permettent aussi de combler les petits espaces entre les dents.

Quels sont les avantages des facettes dentaires ?

Les facettes dentaires permettent de retrouver un sourire gracieux rapidement et facilement. Leur pose est peu invasive. Seule une préparation de la dent d’origine est nécessaire. Convenablement entretenues, les facettes dentaires peuvent rester en place plus d’une dizaine d’années, voire une vingtaine d’années. Leur durabilité en fait une option intéressante par rapport au blanchiment dentaire.

De quels matériaux sont composées les facettes dentaires ?

Les facettes dentaires sont principalement composées de céramique. Les facettes en céramique reproduisent parfaitement l’émail naturel de la dent.

Quel est le prix des facettes dentaires ?

Le prix d’une facette dentaire varie selon les cabinets dentaires. Il faut compter entre 600 € et 1 000 € par dent et par facette. Donc si l’on doit refaire les 6 dents antérieures on peut très vite arriver à des devis entre 5 000 € à 6 000 €.

Quel est le remboursement de la facette dentaire par la sécu et la mutuelle ?

La pose de facettes est considérée comme une intervention à visée esthétique. Par conséquent, elle ne fait l’objet d’aucun remboursement dentaire par l’Assurance maladie. Sauf exception, la pose de facettes dentaires n’est pas prise en charge par les mutuelles santé. Le coût des facettes n’est pas non plus couvert par la Complémentaire santé solidaire (ex-CMU-C) pour les assurés qui en sont bénéficiaires.

Seuls les soins conservateurs ou préventifs d’ordre médical, les soins chirurgicaux et les soins prothétiques peuvent donner lieu à un remboursement des frais dentaires par la caisse d’Assurance maladie. Les soins courants comme le détartrage, le traitement d’une carie, la dévitalisation d’une dent et l’extraction de dents de sagesse sont parmi les interventions remboursées par le régime obligatoire. La couverture est généralement de 70 % de la base de remboursement de la Sécurité sociale.

Votre complémentaire santé prendra en charge le ticket modérateur et éventuellement les dépassements d’honoraires si votre praticien n’est pas conventionné, dans le cas de prothèses, dans les limites du contrat que vous avez souscrit.

Les facettes dentaires : quels inconvénients et quelles alternatives ?

Outre leur absence de remboursement, les facettes dentaires présentent des inconvénients. Elles ne résistent notamment pas à toutes les agressions : la consommation fréquente de café ou d’aliments acides peut altérer leur teinte. Par ailleurs, il existe des contre-indications à la pose de facettes. Vous ne pourrez pas bénéficier de cette technique si vous souffrez de bruxisme (grincement des dents) ou si vos dents sont trop abîmées.

La pose d’une couronne, d’un bridge dentaire, d’un implant ou d’un appareil dentaire constituera une alternative aux facettes pour remplacer une dent cassée ou corriger une denture mal alignée. Les prothèses dentaires comme les couronnes et bridges sont remboursées par la Sécurité sociale. La pose d’implants dentaires ne l’est pas, mais peut être prise en charge en partie par la mutuelle. En revanche, la couronne sur implant est remboursée par l’Assurance maladie. Les traitements d’orthodontie sont remboursés par l’Assurance maladie lorsque le traitement est commencé avant l’âge de 16 ans, selon un taux de remboursement égal à 70 ou 100 % du tarif de base. Ils peuvent être couverts par la mutuelle chez l’adulte si les garanties souscrites le prévoient.